Le conseil d'institut assure la coordination des activités d'enseignement, de recherche et de services aux collectivités.
Plus particulièrement, ses responsabilités sont les suivantes :
- identifier les domaines qui présentent un intérêt de développement portant sur la thématique « accueils, échanges, sociétés »;
- approuver les candidatures de nouveaux membres du conseil d'institut;
- identifier les occasions de collaboration avec des partenaires externes;
- approuver la planification et le rapport;
- assurer la cohérence des actions et activités de l'Institut afin d'affirmer le rayonnement et la crédibilité de l'Institut et de l'Université TÉLUQ.
Il est composé des professeurs acceptés par le conseil. Il se réunit au minimum trois fois par année et le quorum est de 50 % des membres avec droit de vote.
Membres
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Jean-Luc Bédard
Professeur, Université TÉLUQ
Détenteur d'un doctorat en anthropologie sur la mémoire sociale et l'identité parmi des familles immigrantes (Université Laval, 2005), les intérêts et les travaux actuels de recherche du professeur Jean-Luc Bédard portent principalement sur l'accès aux professions réglementées, l'immigration et la formation en lien avec le travail. Il est professeur en éducation et en formation des adultes au Département Éducation. Il s'intéresse en particulier à l'évolution des systèmes professionnels, de ses institutions et de ses acteurs. Ceci concerne par exemple les ordres professionnels, mais également les employeurs (privés ou publics), les établissements de formation, les milieux de stages, les professionnels eux-mêmes et leurs regroupements. Ses recherches récentes ont porté sur les procédures d'admission aux ordres professionnels ainsi que d'intégration au marché du travail, de professionnels formés à l'étranger, entre autres dans le cadre des Arrangements de reconnaissance mutuelle France-Québec.
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Paul Bleton
Professeur, Université TÉLUQ
Après un doctorat à l'École Pratique des Hautes études à Paris sous la direction de Roland Barthes, des expériences d'enseignement en lycée technique en France, au Collège Stanislas de Montréal et à l'Université McGill, il œuvre à l'Université TÉLUQ depuis 1982, où il est professeur titulaire en lettres. Outre son domaine de recherche principal (la confluence de la littérature populaire et de la culture médiatique, la lecture, l'adaptation, la BD), c'est la convergence de sa ville d'origine au cosmopolitisme ouvrier et sa situation personnelle à Montréal (immigrant formant couple avec une étrangère à la fois à sa culture d'accueil et à sa culture d'origine, père d'enfants seconde-génération) qui l'ont conduit à s'intéresser aussi bien à la communication interculturelle qu'aux effets de la mondialisation sur l'invention romanesque.
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Maura Cruz Enríquez
Professeure, Université TÉLUQ
Maura Cruz Enríquez est professeure d'études hispaniques au Département des Sciences humaines, Lettres et Communication de l'Université TÉLUQ. D'origine cubaine, son arrivée au Québec a marqué le début d'une recherche centrée sur le discours des migrants cubains à Montréal, avec un accent particulier sur les variations linguistiques dues au contact avec le français et au contraste entre les sociétés d'origine et d'accueil. Elle se passionne également pour les phénomènes du bilinguisme, ainsi que pour l'acquisition et l'usage de l'espagnol en tant que langue seconde et langue héritée dans le contexte multilingue de la province de Québec. Elle croit fermement que l'apprentissage d'une nouvelle langue est essentiel pour mieux comprendre la culture de ses locuteurs. C'est pourquoi la mission de l'Institut Jacques-Couture l'intéresse particulièrement.
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Mireille Elchacar
Professeure, Université TÉLUQ
D'abord formée en traduction, Mireille Elchacar se tourne vers la linguistique pour son doctorat, dirigé en cotutelle avec l'Université de Sherbrooke et l'Université de Cergy-Pontoise dans la région parisienne. Dans le cadre de sa thèse, elle étudie la lexicographie et la lexicologie, en s'intéressant particulièrement au vocabulaire politique. S'ajouteront par la suite des préoccupations à des thématiques sensibles au Québec et en francophonie, comme les anglicismes et l'orthographe française. La variation linguistique dans le monde francophone est au cœur de ses préoccupations, tant dans la recherche que dans l'enseignement. Symbole identitaire fort, la langue française au Québec est également un pont vers les autres régions de la francophonie et le monde. Le Québec est à l'avant-garde dans certains domaines comme la description lexicographique, la féminisation et la rédaction inclusive. L'Institut Jacques-Couture offre une vitrine unique pour partager ces particularités de la francophonie québécoise.
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Nancy Gagné
Professeure, Université TÉLUQ
Nancy Gagné est professeure au Département des Sciences humaines, Lettres et Communication de l'Université TÉLUQ. Titulaire d'un doctorat en didactique des langues, elle a enseigné à la fois en francisation et en accueil des nouveaux arrivants (jeunes et adultes) pour devenir par la suite conseillère pédagogique (en anglais et en français) dans le milieu scolaire. Elle travaille comme professeure en didactique des langues secondes à la formation initiale des futurs enseignants depuis 2015.
Ses intérêts de recherche sont les aspects cognitifs et pédagogiques liés à l'acquisition des langues secondes et l'impact des contextes d'apprentissage sur le développement langagier. Elle collabore également à la formation continue des enseignants afin de permettre d'optimiser les pratiques en salle de classe en lien avec la recherche actuelle. La mission de l'Institut, en particulier l'axe sur le soutien aux innovations en enseignement portant sur la maîtrise de la langue française pour les nouveaux arrivants, se trouve donc au cœur de ses intérêts professionnels et personnels.
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Anna Joan Casademont
Professeure, Université TÉLUQ
D'origine catalane, et Québécoise d'adoption, les échanges entre les sociétés et les cultures sont donc aussi bien au cœur de la vie universitaire que personnelle de la professeure Anna Joan Casademont. Professeure au Département Sciences humaines, Lettres et Communication, elle s'intéresse à la terminologie, à la variation sémantique et syntactique, à la traduction et à l'enseignement des langues, notamment d'un point de vue sociolinguistique et socioculturel. Ses langues de travail sont le catalan, l'espagnol, le français, l'anglais et le japonais. Elle s'intéresse également à la muséologie, en ce qui concerne la documentation des artéfacts et l'exposition comme discours communicatif. Elle est vice-présidente de la Fondation du Musée du Jouet de la Catalogne depuis plusieurs années.
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Nathalie Lachapelle
Professeure, Université TÉLUQ
Nathalie Lachapelle est professeure à l'École des sciences de l'administration. Ses spécialisations sont l'entrepreneuriat, la gestion de très petite, petite et moyenne entreprise ou organisation (TPE/PME/PMO) ainsi que la gestion et le transfert des connaissances. La mission de l'Institut Jacques-Couture l'interpelle particulièrement afin d'accompagner les nouveaux arrivants aptes à intégrer les études universitaires et à démarrer un projet d'affaires. Également, le fait de collaborer avec d'autres institutions au Québec et à l'international pour partager les expertises, les recherches et les pratiques en matière d'accueils, d'échanges et d'une meilleure compréhension du monde l'intéresse particulièrement.
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Angéline Martel
Professeure, Université TÉLUQ
Le parcours universitaire d'Angéline Martel à l'Université de l'Alberta s'est effectué par l'exploration entre disciplines : de l'éducation (français) au baccalauréat vers les études littéraires à la maîtrise et vers un doctorat pluridisciplinaire en éducation, sociolinguistique, philosophie du langage et sociologie de la connaissance. La langue dans toutes ses expressions et manifestations sociales a donc toujours été au cœur de ses intérêts académiques, personnels et institutionnels. Sa carrière de professeure, amorcée aux universités McGill et Concordia, s'est poursuivie à l'Université TÉLUQ par l'enseignement à distance. Ses recherches portent, entre autres, sur les droits linguistiques, l'éducation minoritaire, les modèles d'apprentissage, la didactique des langues et les politiques d'aménagement linguistique. Au fil des ans, ces recherches l'ont amenée à fournir des expertises judiciaires en matière de sociolinguistique des minorités et d'éducation en contexte minoritaire. La thématique de l'Institut Jacques-Couture ainsi que sa mission lui semblent essentielles dans notre monde de migrations accrues. Qui serons-nous demain comme société? La question s'impose dès aujourd'hui dans nos réflexions et analyses.
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François Pichette
Professeur, Université TÉLUQ
Le contact entre les gens de cultures différentes s'accompagne habituellement d'une rencontre entre deux langues distinctes. Son principal champ de recherche depuis le début de sa carrière est l'acquisition des langues secondes. Les phénomènes liés au bilinguisme semblent inséparables du contact entre personnes d'origines différentes. L'acquisition d'une langue seconde est souvent la porte d'entrée vers une connaissance non biaisée de la culture de l'autre. Pour cette raison, la mission de l'Institut Jacques-Couture m'a interpelé en cadrant avec mes intérêts en recherche, et j'espère que cette collaboration sera longue et fructueuse.
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Hamadou Saliah-Hassane
Professeur, Université TÉLUQ
Hamadou Saliah-Hassane est professeur titulaire au Département Science et Technologie. Ses travaux de recherche portent sur les systèmes intelligents répartis. Hamadou Saliah-Hassane est membre de l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ), président du comité des standards de l'IEEE Education Society et membre fondateur du Consortium global des laboratoires en ligne (GOLC). Il est détenteur d'un doctorat (Ph. D.) en génie électrique et informatique de l'Université McGill, d'une maîtrise ès sciences appliquées (M. Sc. A.) et d'un diplôme d'ingénieur (B. Ing.) de l'École Polytechnique de Montréal ainsi que d'un diplôme universitaire de technologie en électronique de l'Institut universitaire de technologie de Dakar. En 2005, il a obtenu le Achievement Award de l'International Network for Engineering Education & Research (iNEER) pour la recherche et l'innovation sur les laboratoires en ligne et pour l'avancement de la collaboration internationale. En 2011, le professeur Saliah-Hassane a été reçu la haute distinction de Commandeur de l'Ordre des palmes académiques remise par le Niger.
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Isabelle Savard
Professeure, Université TÉLUQ
Isabelle Savard est professeure régulière à l'Université TÉLUQ depuis janvier 2017. Elle est spécialisée en technologie éducative et possède une expertise en design pédagogique. En 2016, elle a complété un postdoctorat en technologie éducative à la Japan Advanced Institute of Science and Technology (JAIST), au Japon. Ses travaux portent principalement sur le design pédagogique, la Culture, l'identification et la considération des variables culturelles et contextuelles. Elle a terminé son doctorat en informatique cognitive, un programme offert conjointement par la TÉLUQ et l'UQAM, en 2014. Sa thèse est intitulée « Modélisation des connaissances pour un design pédagogique intégrant les variables culturelles ». Elle a complété sa maîtrise en technologie éducative à l'Université Laval en 1996. Depuis, elle a travaillé comme enseignante et responsable de l'intégration des technologies en Zambie (Afrique), comme conceptrice pédagogique au Centre du cyber-apprentissage de l'Université d'Ottawa et comme assistante de recherche au Centre LICEF de la TÉLUQ, Elle a fait son stage de recherche doctoral au Virtual Center for Innovative Learning and Technologies (VCILT) de l'Université de l'Île Maurice, où elle a observé et analysé les pratiques de design pédagogique.
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Kevin Wilson
Professeur, Université TÉLUQ
Né à Morristown, New Jersey, il est arrivé à Montréal en 1976 après avoir vécu en Aix-en-Provence (1er cycle), France, et Bucarest, Roumanie (boursier Fulbright). Il est titulaire d'une maîtrise en littérature comparée (Université de Montréal) et d'un Ph. D. en communication (Université McGill) (1985). Après un parcours au Département des communications de l'Université de Montréal, il est devenu professeur à l'Université TÉLUQ en 1985. Il est l'auteur du baccalauréat en communication de la TÉLUQ. Depuis l'ouverture du baccalauréat en 1989, il est responsable de cours fondamentaux tels qu'Introduction à la communication, Histoire des communications et Théories de la communication. Il compte parmi ses dernières réalisations le cours Sociologie des réseaux sociaux. Auteur des plusieurs livres portant sur l'histoire et l'économie politique des communications, ses intérêts de recherche sont revenus à la littérature comparée en 2012. Ses recherches actuelles portent sur le roman confessionnel, l'autobiographie spirituelle et le roman autobiographique.